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Les réseaux sociaux, en bref

Une nouvelle drogue à disposition de tous ?

 
 

Aujourd'hui, les enfants ne veulent plus de costumes de chevalier ou de livres pour leurs anniversaires, ils veulent des téléphones !

En moyenne, un enfant obtient son premier smartphone à 10 ans.

Des l'âge de 12 ans, 50% des enfants sont actifs sur les réseaux sociaux.

Mais qu'est-ce qui rend la technologie si populaire chez les adolescents et quelle est son impact sur notre santé mentale?


Le premier réseau social a été créé en 1997 sous le nom de Six Degrees qui avait plus au moins, les mêmes principes que ceux d'aujourd'hui : les utilisateurs pouvaient "créer un profil" et "faire des demandes d'amis". Depuis Six Degrees, la création de nouveaux réseaux sociaux ne cesse d'augmenter.


Les réseaux sociaux sont gratuits, ils nous donnent l'opportunité de rencontrer de nouvelles personnes et des fois d'être quelqu'un d'autre derrière notre écrans. Plus le monde avance dans la technologie plus la technologie devient facile à être utiliser et accessible.

Cependant, ces applications peuvent vite devenir une addiction.

Selon une étude de l'université d'Harvard, les réseaux sociaux illuminent la même partie du cerveau que celle qui est active pendant la prise du substance addictive (café, drogues, cigarettes). Quand une personne se connecte à Instagram ou Facebook, son cerveau va créer de la dopamine qui est associée a la "boucle de récompense". Cette "boucle de récompense" va nous rendre heureux. Elle est généralement liée à la nourriture, à l'exercice, à l'amour, au jeu, à la drogue ... et maintenant, aux réseaux sociaux.

Les réseaux sociaux activent cette "boucle de récompense", pour un minimum d'effort, grâce à une simple click. Par conséquent, le déclenchement de la dopamine peut devenir une habitude ce qui nous pousse à l'addiction.


Plusieurs éléments sur les réseaux sociaux, jouent un rôle très important dans cette addiction et dans la création de dopamine chez les adolescents :


Il y a d'abord, le "like" ou le "j'aime" en français, qui nous permet de "liker" les publications d'autres utilisateurs actifs.

Selon Justin Rosenstein, le créateur du "like Button", cette fonction est "d'une certaine manière, trop réussie.". En effet, aujourd'hui, certaines personnes sont prêtes à tout pour avoir le plus de likes possible, ils franchissent leurs limites.

Il y eu "Le défi des 72" par exemple ou le principe était de disparaître pendant 24, 48 ou 72 heures sans prévenir ses proches pour devenir populaire sur les réseaux sociaux.

Ce bouton créé une sensation d'appartenance et un besoin d'attention chez les adolescents. . Il nous donne un "nombre de like" ce qui rend plus facile aux utilisateurs de comparer leurs photos avec celles de leurs amis. Ceci peut créer un sentiment de jalousie et de tristesse car la plupart des personnes associent ce nombre à leur valeur réelle. Plus on est "liké" plus on est aimé.


Il y a aussi le "scroll" infini. Les réseaux sociaux sont "délibérément" addictif pour les utilisateurs. Même si ces applications sont gratuites pour les utilisateurs, plus nous passons du temps dessus, plus elles ont des demandes de publicités ou de partenariats et donc, gagnent de l'argent. Le "scroll" consiste a faire défiler les différents contenus sur le réseau social qui est infini. Il y a toujours un nouveau post, ça ne s'arrête jamais donc la plupart des personnes ont tendance à rester des heures sur leurs écrans sans s'en rendre compte.

Et enfin, les notifications. Ces notifications permettent aux utilisateurs de rester connectées même quand ils ne sont pas actifs sur l'application ou que leur téléphone est en veille ! C'est une sorte de rappel, qui nous attire et nous donne envie de nous connecter. C'est un cercle vicieux, on appuie sur la notification pensant que ça ne durera que quelques minutes mais on est vite redirigé vers un autre contenu, une autre photo ou un autre message et on perd vite le fil du temps.


Pour faire face a ces problèmes, il n'y a qu'une solution : limiter son temps sur les réseaux sociaux pour limiter le phénomène d'addiction. Selon plusieurs études, un adolescent ne devrait pas passer plus de 30 minutes par jour sur les réseaux sociaux.

Pour nous aider, il y a par exemple, une fonction sur iPhone qui affiche un message quand on dépasse un temps programmé à l'avance sur n'importe laquelle de nos applications.

Donc éteignez vos téléphones !


Par Perle Masri









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